Entre les mondes
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AuteurMessage
Ressia
Sacillice
Ressia
Messages : 87

Feuille de personnage
Orientation politique: Pro-Démons
Classe&Métier:
Arme(s) / Pouvoir(s):
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MessageSujet: Nouveaux projets...   Nouveaux projets... Icon_minitimeVen 4 Juin - 23:35

Ressie, chérie, j'ai entendu parler d'une petite fête qui m'a l'air vraiment sympatique... Ca serait une bonne idée d'aller y faire un tour, non ?

La sacillice haussa un sourcil, ça c’était une idée ! Elle l’observa étaler sa superbe stature en s’étirant comme un chat. Elle attrapa sa lèvre inférieure avec ses incisives et la fit glisser sous elles dans une expression très sugestive. Avait-il conscience qu’il était atrocement désirable avec son buste nu, impeccable et ses longs bras statuaires ?

Ressia se demandait s’il existait un appareil humain capable de mesurer le degré de frissons qu’elle avait dans le dos et au creux du ventre quand il lui donnait du « Ressie chérie ». Elle cru défaillir quand sa main brûlante se tendit vers elle.

- "Nuit blanche à la maison close" ça t'ira à merveille comme thème !

Dans la bouche de tout autre, cette phrase aurait été une grave insulte et elle aurait sûrement pris vingt milles tours. Mais de la voix suave de Zephiro, c’était presque un compliment. Elle esquissa un sourire de toutes ses belles dents brillantes. Pour lui, elle pouvait bien être tout ce qu’il voulait.

Ce fut au tour de cette perfection infernale de laisser ses lèvres découvrir une rangée de dents voraces.

- Et une vieille amie nous y attend.

Elle fondit littéralement quand il la prit contre de sa poigne forte et déterminée avant de la faire décoller. Malheureusement pas comme elle aurait voulu…Enfin, chaque chose en son temps !

Pour l’instant, elle volait au dessus de Chicago à hauteur de gratte-ciels, c’était déjà pas mal !



Pffffff ! Elle en aurait presque maudit le sol d’arriver si vite sous ses pieds.

Il prit alors l’apparence d’un humain vêtu de cuir, comme elle. Bon au moins ils ne détonaient pas trop…Même si elle préférait franchement sa vraie forme.


Elle le suivit sur son indication jusqu’à la grande bâtisse.

Ils arrivèrent dans ce qui semblait être un jardin, à l’entrée de chez les Cole.


Un type complètement bourré vint cogner dans le bras de Ressia et tituba près d’un buisson où il s’affala, mort de rire alors que d’autres tout aussi hilares filmaient la scène avec une petite caméra numérique.

Ressia passa, d’un pas très peu pressé, prenant bien soin de mettre toute sa grâce et sa sensualité sacilliciennes dans sa démarche pour attirer le maximum de regards mâles.


Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Surtout quand, comme cette chère Ressia, on se considère comme la perfection faite femme.

- Pas mal ton costume !


Elle haussa un sourcil, un rien interloquée.

Hein ? Mais elle n’était pas déguisée !


Depuis une semaine, elle optait pour des vêtements très près du corps, pantalons de cuir moulant, hautes bottes cuissardes du même ton et de la même matière, corsage sans bretelles noir et bleu qui soulignait sa taille irréprochable et flattait le dessin gracile de ses hanches, avec une ribambelle de bracelets – en or sinon rien !- , ses longs cheveux noir de jais lâches ramenés sur une épaule. Pas de maquillage, elle n’avait jamais considéré qu’elle en ait le moindre besoin ; en soi, elle n’avait pas tort.

Sa tenue était sans doute un rien provocante mais c’était Ressia…Et sa dernière rencontre avec le charmant Zephiro n’était certainement pas étrangère à ses nouveaux choix vestimentaires.

Elle remarqua une fille déguisée en abeille à la robe très courte sortir avec deux autres minettes en souris et chat tout aussi peu vêtues.

Ah ? Bal costumé alors ?

Bon, ça tombait bien, apparement, son ensemble cuir et soie à dentelles noires ne devait pas être une tenue courante…Mmmh tant mieux ! Elle aimait ça, se faire remarquer.

Prenant un malin plaisir à ignorer, l’œil ardent, les sifflets flatteurs des hommes présents, elle souffla un baiser à la caméra avec un sourire ravageur et sur un dernier clin d’œil, elle emprunta la grande porte d’entrée des Cole.




A l’intérieur, les lieux étaient sombre et ne s’éclairaient qu’au clignotement des stromboscopes créant une atmosphère particulière festive, un rien futuriste qui donnait l’impression que vos gestes étaient hachées comme celui d’un robot. Ça et là s’entassaient, vidées et broyées sans pitié des centaines de canettes et cadavres de bouteilles sur de larges tables poussées contre les murs, dans les coins des étudiants se roulaient des patins ou avalaient des mixtures étranges et peu recommandables dans de grands gobelets en plastique rouge, au centre d’une grande pièce, une masse mouvante de têtes, bras, jambes en délires se déchaînaient au son des pulsations des grandes enceintes dans un chahut total.


- Fais ce que tu veux mais O'Brien et ceux qui l'entourent sont à moi.

Ressia hocha la tête signe qu’elle avait compris. Elle le regarda partir, se délectant un tant soi peu de sa démarche sûre, avant de se rappeller qu’il était en humain et gothique de surcroît. Beurk.

Elle longea la foule en transe sur un air de cette musique infecte aux sons électroniques juste bonne à se secouer de tout son long sur quelques centimètres de sol.
Elle monta les escaliers tapissés de moquette vert sapin sur ses talons hauts et grimpa à l’étage.



Il avait un sacré remue ménage dans la chambre à côté…Elle comprit pourquoi en entendant la voix délicieuse de ce cher Zephiro et eut un petit sourire. Elle n’avait pas grand but ici, après tout elle pouvait bien s’amuser un peu, non ? Un bras se glissa sur sa taille et l’amena à un type brun, grand, plutôt sacrément bien fait de sa personne…Il l’approcha de lui.

Pour jouer, et parce qu’elle n’avait pas envie de travailler aujourd’hui, elle ne fit pas agir ses pouvoirs de sacillice. Pas comme si elle en avait besoin !


- Salut… t’es seule ? lui demanda le gars en question. Il ne parassait pas aussi goujat et sans-gêne que ceux qu’elle avait aperçu en bas.

- Non, puisque tu es là, souffla-t-elle avec un sourire charmeur.

- Ah ! J’aime ! Belle répartie!

- Belle gueule ! lança-t-elle, d’une voix enjôleuse

- J’adore…fit l’autre en se penchant sur son visage.

La belle brune laissa le mâle s’approcher assez près de ses lèvres, entrouvrit les siennes mais fit exprès de fuir celles du garçon quand elles approchaient pour l’embrasser. Elle recommença ce manège plusieurs fois avant de s’échapper furtivement en faisant aurevoir de la main au garçon qui haussa les épaules pour partir à la recherche d’une nouvelle jeune beauté.


Il était mignon mais avait bien quatre ans de moins qu’elle et depuis qu’elle connaissait son démon erubescent, goûter à ce genre de gibier offrait la même sensation que de boire un pichet d’eau après un magnum de Veuve Cliquot.

Elle s’aventura le long d’un large couloir rempli de photos souvenirs. Elle étudia un instant une grande photo de famille. Celle-ci avait été prise devant la grande maison où elle se trouvaient en ce moment même, un homme d’une quarantaine d’années et sa femme, petite et engoncée dans un tailleur prune, encadrant tous deux un jeune homme aux mèches châtain et à la musculature, ma foi, joliment développée, aux yeux verts qui souriait avec un air fier. Un peu plus loin, à la droite de la mère, un jeune garçon se tenait assis dans l’herbe, l’air un peu sombre.

A voir les mains des deux parents quasi agrippées à leur grand fiston, il n’y avait pas de place pour le jeune rejeton...Dommage, à voir son regard vif et les traits juvéniles volontaires, il y a avait pas mal de potentiel.


Elle quitta sa contemplation des clichés familiaux pour s’avancer vers une porte. Il n’y avait derrière elle, aucun bruit. Autant aller voir. Et si elle tombait sur quelqu’un…hé bien, elle aviserait !

Elle poussa la poignée du panneau de bois. Mais la serrure devait être verrouillée…Mmmh d’autant plus intéressant que ce qui se trouvait derrière se voulait caché…

La sacillice chercha un peu une façon d’ouvrir cette porte fermée. Mais que pouvait-elle avec des pouvoirs touchant seulement à l’apparence ?

Finalement, elle choisit de revenir vers le type qui l’avait draguée plus tôt. Là, elle fit marcher son charme sacillien. C’est qu’elle avait besoin de le convaincre :

Il fallait défoncer cette porte.


Elle s’approcha du gars, féline et séductrice, lui carressant l’épaule :

- Dis, je peux te demander quelque chose… ?

/////////////////////////////////////////////

Heureusement que la sono hurlait un de ces tubes indigestes électronique assez fort pour couvrir le bruit du pied de biche cassant la serrure de la porte.

-Merci. Sans toi je n’y serais jamais arrivée, sussura-t-elle au type baraqué.

-A ton service…Beau-beauté…

-Oh, tu vas me faire rougir ! Va, retourne retrouver tes amis, je t’appellerais si j’ai encore besoin de ton aide, minauda-t-elle en lui posant la main sur l’épaule.

Evidemment le gars s’exécuta. Et Ressia poussa la porte dont la serrure avait bien été amochée.

Place à la surprise !

Elle entra d’un pas souple, silencieux, refermant un peu le battant derrière elle.

Une grande fenêtre baignait la pièce d’une lueur nocturne, bleutée et mouvante avec les ombres des arbres qui se projetaient sur les murs clairs. Assis au sol, dos appuyé au petit lit, jambes repliées contre lui, bras encadrant ses genoux, se trouvait un jeune garçon. L’éclat lunaire nimbait ses cheveux blonds d’un voile doux, et teintait son visage fin d’une douceur juvénile constratant avec ce regard sombre qui venait de se river avec surprise et incompréhension sur elle.

Rapidement, elle analysa ses derniers souvenirs. Enfermé dans sa chambre par son propre frère. L’être humain avait quelque chose de charmant…


Tout à coup, une idée lui traversa l’esprit. Une idée comme elle n’en avait pas eu depuis des mois.

Et pour une fois, elle voyait tout à fait comme elle pourrait la mener à bien.

Maintenant, c’était à elle de jouer.

- Désolée, je ne voulais te faire peur…J’ai la sale manie de défoncer les portes fermées. Une longue histoire.

Elle s’avança, la moquette foncée étouffant le bruit des talons de ses bottes, et s’accroupit à sa hauteur avec un sourire rassurant.

- En fait, j'ai entendu le boucan qu'a fait Ethan en te séquestrant ici. J’ai pensé qu’un peu d’aide ne serait pas de refus.

Elle se releva et lui tendit la main.

- J’ai entendu Cole dire que « tu prendrais cher dès qu’il pourrait te coincer » …Je crois qu’on devrait commencer par te faire sortir…Tu me suis ?

Mais au moment d’attraper sa main, elle allongea le bras pour poser sa main sur son front comme on prend la température d’un enfant.

Là, elle usa de sa magie de sacillice pour envoûter cette petite âme innocente.


Quand elle eut fini, elle posa un doigt sur ses lèvres signe qu’il devait se taire et lui prit la main.

Elle l’entraîna à sa suite, vers la sortie. Elle n’eut pas besoin de ses pouvoirs : jouer des coudes dans une obscurité pareille ponctuée de flash lumineux aurait même permis à un Troll de sortir incognito.

Là, elle s’avança vers une voiture décapotable où un type pelotait un ange. Enfin, une fausse blonde bourrée fagotée en ange…Quelle classe !


Elle fit agir son pouvoir au maximum sur le type.

- Je veux ta voiture. Donne-la moi.

Le gars qui avait arrêté de bécoter sa pouffiasse angélique la regardait avec une gueule de merlan frit. Il lui tendit les clés sans rien dire sous le regard ahuri de la poupée barbie cheap.

- Hein ? Quoi ? Mais elle est malade, celle-là ! Mais, arrête, t’es trop con ! Tu vas pas lui filer ta caisse ?!!!

Le type sortit et arracha Pétasse à son siège pour la faire sortir, vacillante sur ses hauts talons.

- Oh, si ! rit Ressia en prenant place avec Peter dans la voiture.


Elle démarra le coupé cabriolet, appuya sur l’accélérateur et décolla en direction du Sud, en faisant rugir le moteur.


/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

La petite âme innocente s’était endormie. Et gisait, étendu, assoupi, sur un des grands lits drapés de voiles, encore tout trempé de leur voyage.


Il n’avait pas bronché une minute, normal vu la dose de pouvoir qu’elle avait sollicitée.

Et elle l’avait fait traverser tout les Etats-Unis vers l’endroit stratégique. Ensuite, elle avait pris soin de l’amener vite à la surface pour qu’il puisse respirer rapidement. Elle ne savait pas bien quel jour humain on était, mais peu importait.

L’outil merveilleux de ses plans était sous ses yeux à présent.

Après les longues heures de marche, elle l’avait mené à un petit bungalow ombragé qu’elle utilisait pour son usage personnel, comme une seconde résidence au centre de la forêt, dans une clairière ensoleillée.

Puis elle l’avait mené au petit lit d’appoint qui s’y trouvait pour les journées d’envie totale de solitude.
A sa forte suggestion magique, il s’était laissé rattraper par d’harassantes heures de sommeil manquant.


Maintenant, elle regardait, non sans fierté, le prochain instrument de sa vengeance dormir paisiblement.

Elle soupira. C’était quand même la première fois qu’elle s’en prenait à un enfant...


Elle se leva sur siège où elle se tenait pour s’avancer vers le corps allongé du garçon.

Là, elle lui posa ses deux mains contre les tempes et ferma les yeux.

Il lui fallut une masse terrible de concentration mais il parvint tout de même : plus de souvenirs.

Il se réveillerait totalement amnésique.

L’effort magique lui en ayant coûté, elle se rassit dans son confortable fauteuil et se laissa gagner par le sommeil à son tour. Il ne se réveillerait que quand elle le lui ordonnerait.

//////////////////////////////////////////////////

Le soleil de seize heures s’infiltrait à travers les espaces entre les épaisses tentures qui gardaient la pièce au frais. L’un d’eux vint agacer l’œil de Ressia qui l’entrouvrit.

Elle mit un moment à se rappeller de là où elle était et du pourquoi de la chose.


Peter dormait toujours.

Elle alla passer dans une autre pièce, une longue robe de crêpe de soie mêlés d’orangé, de pourpre et de parme. Plus sérieux que tout ce cuir aguicheur…

Elle coiffa un peu ses longs cheveux noirs, orna ses lobes d’une paire de grandes créoles serties d’améthystes et revint dans la pièce, ses pieds nus foulant les tapis riches qui tapissaient le sol.


Il était temps de réveiller le jeune garçon.


Elle appliqua doucement sa main sur son front, une nouvelle fois.

Les yeux du gamin s’ouvrirent. A elle de se montrer convaincante.

- Mon chéri ? Oh mon Dieu, tu m’as fait une de ces peurs !

Elle posa sa main sur son cœur, à travers le drapé de reine qu’elle portait.

-Combien de fois je t’ai dit et répété de ne pas aller jouer trop près de la rivière ! Tu aurais pu te noyer !!!

Elle lui fit un sourire très calculé : le genre de sourire, à la fois tendre, sévère, soulagé, et anxieux, que vous ferait une mère inquiète.

- Je ne tiens pas à perdre mon unique fils adoré, souffla-t-elle en lui caressant les cheveux, maternelle...
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